Delphine Cochet, CEO & Co-Founder de Ma Bonne Fée

[VIDÉO] TÊTE-À-TÊTE #9 | Delphine Cochet, CEO & Co-Founder de Ma Bonne Fée, a créé un site qui permet aux entreprises d’accompagner leurs collaborateurs sur tous les sujets liés à la parentalité et une app’ proposant des solutions de garde aux particuliers. Son ambition : réduire les inégalités hommes/femmes dans le milieu professionnel ! 

L’entretien ci-dessous !

Bonjour, je m’appelle Delphine Cochet, je suis la cofondatrice de ‘Ma Bonne Fée’.

Ma Bonne Fée en quelques mots

Alors ‘Ma Bonne Fée’, c’est le premier service dédié aux entreprises pour accompagner leurs collaborateurs sur tous les sujets et les enjeux RH-les ressources humaines, liés à la parentalité de leurs collaborateurs.

A quel enjeu répondez-vous ?

On connait la parentalité descendante classique, donc c’est les enfants que j’ai, mais c’est aussi la parentalité ascendante, ce sont mes parents qui deviennent dépendants et dont je dois m’occuper. Ça, c’est un réel enjeu pour les entreprises aujourd’hui, parce que plus de la moitié des actifs sont aidants.

Quelle est l’ambition de Ma Bonne Fée ?

Que la  parentalité ne soit plus en sujet et ne rentre plus en compte dans les questions d’égalité professionnelle hommes-femmes.

Quelques chiffres clés ?

On a lancé ‘Ma Bonne Fée’ fin 2017. On était à l’époque deux personnes. Aujourd’hui, donc presque deux ans plus tard, on est sept personnes à temps complet et on espère bientôt encore plus. On a accompagné plus de 1 500 familles, depuis le départ.

Ma Bonne Fée : site ou app’ ?

En fait, on n’a pas vraiment fait de choix puisqu’on a les deux. On a développé une application dédiée au B to C et un site plateforme pour les entreprises, sur lequel leurs collaborateurs se connectent et peuvent accéder aux différents services pris en charge, justement par l’entreprise.

Le digital : un levier de visibilité ?

Alors c’est vrai que nous, on est sur un sujet, déjà assez universel, mais en même temps assez controversé, souvent tabou et en particulier en entreprise, même si ça s’améliore. On est plus sur tout ce qui est naturel, c’est-à-dire justement d’alimenter le blog sur toutes ces questions de qualité de vie au travail, de conciliation vie professionnelle/vie personnelle, d’égalité professionnelle hommes–femmes. Là, on est en train de travailler sur beaucoup d’articles qui vont nourrir justement notre contenu et faire arriver des leads.

Votre positionnement est-il 100% digital ?

Alors, nous la vraie question chez nous, c’est effectivement on est digital, dans le sens où nos services sont accessibles en ligne. Je réserve, si je veux faire une demande de place en crèche, je le fais en ligne, si je veux réserver de l’aide à domicile, je le fais en ligne. Mais en fait, ce dont on s’est rendu compte, c’est qu’il y a une certaine sensibilité autour de la parentalité, que ce soit la parentalité descendante ou ascendante et l’humain reste au cœur de notre service.

Un coup de cœur digital ?

J’ai trois coups de cœur qui sont des applis pour enfants et les trois ce sont des entrepreneuses derrière, ce n’est pas fait exprès ! Il y a ‘Ty Dessin’, qui permet en fait de conserver toutes les œuvres d’art de tes enfants. Une autre appli / service, c’est la ‘Lunii’, la fabrique à histoires, c’est comme une petite radio à l’ancienne, un peu vintage, sur laquelle (mon fils est assez fan) il construit sa propre histoire. La dernière que je n’utilise pas encore mais bientôt, c’est ‘Plume’ qui est une appli pour faciliter l’écriture des enfants et donc je trouve que c’est une bonne conciliation entre les écrans – pas les écrans, là c’est les écrans mais de manière mesurée.

Une innovation digitale qui va tout changer ?

Alors j’ai une sensibilité écologique et il y a un vrai sujet justement de transition énergétique et d’énergies renouvelables auquel le digital est fortement lié.
C’est même des blagues en ce moment avec des amis, de dire à ceux qui sont écolos à fond : « Arrête d’utiliser WhatsApp ! ».

Avez-vous une devise ?

Elle est en anglais et j’ai un accent pourri. C’est Great things never came from comfort zones’ . C’est un peu ma situation actuelle. Mais dans tout ce qu’on fait, c’est sûr que quand on veut changer les choses, quand on veut mettre en place des choses, ça ne se fait pas comme ça.
Ce n’est pas facile et il faut savoir sortir de sa zone de confort, mais c’est comme ça qu’arrivent les grandes choses.